Les principes du Dublin pour la gestion de l’eau en établis en 1992 ont adopté la notion d’intégration du genre comme une nécessité pour la pérennité de l’eau. Cette première étape dans la reconnaissance du lien entre l’équilibre social et la gestion durable de l’eau met l’accent sur les différents besoins et compétences des hommes et des femmes en tant qu’utilisateurs et gestionnaires, et les a aidé à être conscients des faibles niveaux de participation de la femme dans la prise de décision en matière de gestion d’eau.
Depuis, les questions relatives à l’aspect genre soulignent dans la plupart des conférences internationales la gestion d’eau qui est devenu une condition de base pour les donateurs. Cependant, en pratique la plupart des initiatives en terme de gestion d’eau n’arrive pas encore à effectivement adresser les relations entre les genres lors de leur conception et de mise en œuvre, et la plupart des discussions en matière de politique et d’analyses scientifiques continue de traiter l’aspect genre et les défis généraux d’égalité comme des dimensions séparées.
Pourquoi précisément l’intégration genre parait-elle si difficile? Avons-nous montré le fait qu’elle fait une différence? Les directives et les manuels relatifs à l’intégration du genre, sont-ils utilisés? Que doit-on changer pour adresser les inégalités en matière de genre dans les projets de terrain, en recherche et dans les cadres politiques?
Un agenda minimal
L’Evaluation Globale de la Gestion d’eau en Agriculture, les deux
Both ENDS, et Alliance Genre et Eau, ont conjugué leurs efforts et leurs structures pour s’accorder sur un agenda minimal qui prévoit des recommandations pratiques et réalistes aux praticiens, décideurs et chercheurs travaillant dans le domaine de l’eau et de l’agriculture afin d’intégrer l’aspect genre d’une manière efficace. Sur la base de trois mois de recherches et d’analyses d’expériences de terrain, il est clair que tous les acteurs peuvent faire des contributions significatives à l’intégration du genre et peuvent en gagner autant, mais ils ont besoins d’approches qui soient claires et pragmatiques.
Depuis novembre 2005, les experts, chercheurs, praticiens et stratèges en matière de Genre ont contribué à un projet initial d’agenda minimal à travers des réunions d’experts, des discussions en ligne et un inventaire des directives et des manuels disponibles sur « l’intégration du genre ». Les conclusions générales dérivées de ces activités montrent que beaucoup d’outils d’intégration du genre pourraient être disponibles mais sont inconnus sinon non accessibles. Ils sont souvent compliqués, manquent de sensibilité culturelle, et ne sont par conséquent pas adaptés aux situations locales, en empêchant leur utilisation par les « experts non-genre » .
Un regard plus proche aux rôles, droits et responsabilités des femmes et des hommes dans le gestion de l’eau en agriculture est nécessaire d’une perspective basée sur les droits, mais les exemples locaux montrent aussi qu’un meilleur équilibre renforcera d’avantage l’efficacité et la durabilité. Les expériences disponibles sont positives, mais les changements réels sont extrêmement difficiles à réaliser.
Aborder l’aspect genre n’est pas seulement le fait de cocher des cases sur une liste, car cela implique un expert genre à la fin du projet ou du processus de conception de politique, ou une redéfinition d’un quota de femme à être comprises. Cela nécessite une transformation des cultures et des politiques organisationnelles, et des appels pour la redistribution des pouvoirs, des ressources, et des opportunités en faveur des marginalisées.
Nos défis d’agenda minimal nous invitent tous à prendre des actions pratiques pour l’intégration du genre. Cet Agenda nécessite votre contribution.
Prière partagez votre expertise, points de vue et suggestions!
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